décembre 03, 2006

 

Der Semperoper

Après Hamlet, Clairette et moi sommes toujours en quête de culture. Nous sommes donc allées voir du côté de l'opéra cette fois.

Le Semperoper (du nom de l'architecte) a toute une histoire. Construit en 1871, il a été fermé en août 1944 et fortement endommagé le 13 février 1945, en même temps qu'une grande partie de la ville, sous les bombardements des Alliés. La reconstruction débuta en 1977, pour permettre sa réouverture en 1985. Puis, en août 2002, il ne fut pas épargné par les inondations, étant à quelques dizaines de mètres seulement de l'Elbe.

Cet opéra est particulièrement dynamique, présentant quasiment tous les soirs un opéra ou un ballet, et proposant des places au tarif tout à fait raisonnable pour les étudiantes que nous sommes.

Nous sommes d'abord allées voir un ballet, en trois parties: Thèmes et Variations de Balanchine, très classique; Enemy in the Figure de Forsythe, ultra-moderne; et enfin Das Verschundene (le disparu) de Dawson, chorégraphe canadien de l'opéra, entre danses classique et contemporaine. Un très bon apreçu de trois styles de danses tout à fait différents.

Deuxième excursion à l'opéra pour Die Zauberflöte, de Mozart (la flûte enchantée), avec une mise en scène géniale: un monde un peu magique, enfantin, avec des personnages sortis tout droit de dessins animés. Cela a rendu l'opéra très coloré, et très léger à suivre. Le solo de la Reine de la Nuit m'a donnée des frissons.

"Die Hölle Rache kocht in meinem Herzen,
Tod und Verzweiflung flammet um mich her!
Fühlt nicht durch dich Sarastro Todesschmerzen,
So bist du meine Tochter nimmermehr.

Verstossen sei auf ewig, verlassen sei auf ewig,
Zertrümmert sei'n auf ewig alle Bande der Natur,
Wenn nicht durch dich Sarastro wird erblassen!
Hört, Rachegötter!Hört der Mutter SChwur!"

Et bientôt un nouvel article sur l'Oiseau de Feu et Petruschka.

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