février 22, 2007
Tina und Cordu
Mes collocs de Karlsruhe Christina et Cordula sont venues me rendre visite ce week-end, sous un soleil radieux.
Nous en avons donc profité pour se balader dans les rues de Dresde et nous raconter nos petites histoires.
Un week-end très culturel: opéra (die Frau ohne Schatten de Strauss: on est sorties avant la fin alors qu'elles sont musiciennes! Il faut dire que cet opéra dure 3h40!!), théâtre (Mephisto, nous étions placées derrière la scène, super!), et musée d'art du Zwinger, avec notamment les fameux anges de Raphael, qui font partie d'un tableau bien plus grand:
La Madone Sixtine.
Les boulettes IKEA, on n'y résiste pas!
Ceci est un hommage à toutes les boulettes qu'on a mangées ici pendant notre séjour à Dresde.
Heureusement, Moscou et Lille sont aussi dotées de leur magasin IKEA... Une chose est sûre, on ne se laissera pas crever de faim en Russie!
février 13, 2007
13 Février, triste anniversaire pour la ville de Dresde
Cela fait en effet 62 ans que Dresde a été bombardée, dans la nuit du 13 au 14 Février 1945. La Royal Air Force britannique a jeté cette nuit là des tonnes de bombes incendiaires, faisant près de 35000 morts, et rasant un tiers de la ville.On peut se demander qu'est ce qui a poussé les Alliés, par le biais des Britanniques, à attaquer Dresde à quelques mois seulement de la fin de la guerre: faciliter la tâche des Russes qui n'étaient qu'à une centaine de kilomètres à l'Est, vengeance britannique après le bombardement de Coventry quatre ans auparavant (Novembre 1940), noeud stratégique que pouvait éventuellement représenter la ville entre Leipzig et Berlin, et bien d'autres encore...
La manière de considérer ce bombardement dépend des points de vue politiques. Le nombre de victimes est lui aussi sujet à de grandes polémiques. Le bombardement sert encore d'appui pour la propagande néo-nazie, qui règne fortement dans le Land de la Saxe. Le parti nazi allemand a en effet tendance à victimiser le régime nazi de l'époque face à ce bombardement meurtrier. Ses partisans défilent alors dans la ville pour une sorte de commémoration et de propagande...
C'est ainsi que les allemands plus raisonnés ont lancé l'idée d'une marche anti-nazie, une contre-manifestation en quelque sorte, avec pour deux slogans: "Geh denken" et "Diese Stadt hat Nazis satt". Elle a rassemblé cette année 5000 personnes (selon les organisateurs), dont Clairette et moi faisions partie, malgré la pluie. Discours d'associations et de représentants politiques, marche symbolique devant la nouvelle synagogue (détruite pendant la nuit de Cristal du 9 Novembre 1938), commémoration étaient au programme. C'est aussi l'occasion pour les différents partis de se faire voir: SPD, Bündnis 90, le parti communiste etc...
Après tout ça, nous avons regardé le téléfilm intitulé Dresden, diffusé l'année dernière sur la chaîne allemande ZDF, et avons ainsi vécu les bombardements exactement 62 ans après la réelle attaque aérienne.
Libellés : Allemagne
février 12, 2007
Moscou J-15: le consulat russe à Leipzig!
Je vous assure, il vaut le détour!
Tout commence réellement quand je les appelle, pour avoir des infos sur les documents à fournir, les formalités à remplir etc... Là on me répond, toujours et encore, "Für diese Frage bitte im Internet unter "russische botschaft" kucken" (soit veuillez regarder le site consulaire pour avoir la réponse!). Bonjour la serviabilité! Mais à la rigueur, on peut comprendre qu'ils en aient marre de répéter toujours la même chose.
Je regarde donc, et n'y trouve pas toutes les informations... Heureusement le consulat de Stuttgart emploie des personnes parlant allemand et ayant l'amabilité de me répondre!
Une fois tous les papiers nécessaires réunis, je rappelle le consulat de Leipzig pour savoir quand il est possible de venir, et s'il faut prendre rendez-vous, comme c'était le cas pour le consulat burkinabé à Marseille. Et, une fois de plus, on me répond d'aller voir sur internet! Je leur demande donc de me donner leurs horaires d'ouverture, ce qu'ils font, puis me raccrochent au nez! Le manque de serviabilité est donc bien réel...
Enfin, aujourd'hui, nous y allons tôt pour ne pas avoir à attendre (je rappelle que nous sommes en examens), nous arrivons avec une demie-heure d'avance dans le quartier du consulat, résidentiel et très calme. Une fois arrivées dans la rue du consulat, grosse surprise: il y a déjà plein de petits groupes ici et là, parlant russe... Aïe aïe aïe... Un grand groupe est déjà entassé dans le sas grillagé, reliant la rue à la propriété privée du consulat. On se dit qu'on n'est pas les seules à avoir adopter notre tactique... Ils se passent entre eux un petit billet où ils inscrivent tous leurs noms, on se demande alors s'il s'agit d'un ordre de passage prévu entre eux. Je me renseigne donc auprès d'eux, ils ne me comprennent pas, et heureusement une allemande parlant le russe nous explique que cela nous concerne pas, puisque nous sommes là pour un visa, et non pour un passeport.
Un responsable arrive, nous rassure en annonçant que les passeports et les visas ne se font pas dans le même bureau. Nous sommes 4 pour un visa, il nous appelle et nous rejoignons enfin l'intérieur du consulat. Là, nous attendons encore un moment l'arrivée du fonctionnaire en charge des visas.
La procédure est simple, mais longue: il observe très minutieusement tous nos documents: passeport, assurance (française, ce
qui complique biensûr les choses pour un russe en Allemagne), attestation de non-contamination du VIH, invitation de notre université et formulaire consulaire. Mon passeport est littéralement passé au crible, et il me demande: c'est bien vous là?... On nous donne alors un récépissé, nous payons (65 euros pour un visa délivré entre 7 et 14 jours, plus 20 euros car nous ne sommes pas allemandes). Un visa délivré dans la journée est 90 euros plus cher...Une heure et demie après notre entrée dans le consulat, nous ressortons à l'air frais, direction Dresde, avec l'esprit joyeux puisque nous savons qu'il nous faudra revenir, pour chercher notre visa et récupérer nos passeports! Youpie! (en photo: Leipzig)
Libellés : Russie
février 10, 2007
Moscou J-17
Il ne fait pas très bon être étudiant étranger en Russie...
Extrait de la revue de presse de Courrier International, le 23 Octobre 2006, Philippe Randrianarimanana:
RUSSIE • L'Etat de droit en faillite
Si les meurtres de journalistes, d'hommes politiques, de banquiers ou d'étrangers ne forment qu'une petite partie de la criminalité en Russie, les défaillances, voire les complaisances de la justice dans ces affaires sont flagrantes. La presse russe décrit un pays où personne n'est vraiment à l'abri.
"Le niveau croissant de la criminalité et du nombre de verdicts bizarres et étrangement cléments ne font que renforcer le sentiment d'injustice au sein de la société russe", constate Vedomosti dans un éditorial. Le journal des affaires russe réagit à la décision d'une cour d'assises de Saint-Pétersbourg concernant le meurtre dans cette ville de Vu An Tuan, un étudiant vietnamien, le 13 octobre 2004, par de jeunes nationalistes russes. Or, comme ce fut le cas dans de nombreux autres procès de ce type en Russie, les jurés ont fait preuve d'une clémence affligeante en acquittant les accusés. Les cours d'assises russes ne reconnaissent presque jamais le caractère raciste de ce genre de crimes.
Ce fut aussi le cas dans l'affaire de l'agression d'une famille tadjike en février 2004 par une bande d'adolescents russes. Les agresseurs furent qualifiés de simples "hooligans", et aucun ne fut condamné pour la mort d'une fillette de 9 ans. De même, les quatre inculpés du meurtre d'un étudiant congolais en septembre 2005 ont été relaxés par les jurés.
Pour la chroniqueuse de Gazeta, Evguenia Sineva, les jurés qui se prononcés dans le meurtre de l'étudiant vietnamien ont réagi avec empathie à l'égard des "garçons qui se trouvaient sur le banc des accusés, et qui, bons ou mauvais, étaient avant tout les nôtres". [...]
Dans les colonnes de l'Ejenedelny Journal, la journaliste Ioulia Latynina revient pour sa part sur l'assassinat de sa consœur de la Novaïa Gazeta, Anna Politkovskaïa, "tuée en mission dangereuse", selon le jargon de la profession, alors que le meurtre a eu lieu dans l'immeuble où elle habitait à Moscou. C'est que, "sous la direction de Poutine, la Russie entière s'est transformée sans qu'on s'en aperçoive en zone dangereuse".
Extrait de la revue de presse de Courrier International, le 23 Octobre 2006, Philippe Randrianarimanana:
RUSSIE • L'Etat de droit en faillite
Si les meurtres de journalistes, d'hommes politiques, de banquiers ou d'étrangers ne forment qu'une petite partie de la criminalité en Russie, les défaillances, voire les complaisances de la justice dans ces affaires sont flagrantes. La presse russe décrit un pays où personne n'est vraiment à l'abri.
"Le niveau croissant de la criminalité et du nombre de verdicts bizarres et étrangement cléments ne font que renforcer le sentiment d'injustice au sein de la société russe", constate Vedomosti dans un éditorial. Le journal des affaires russe réagit à la décision d'une cour d'assises de Saint-Pétersbourg concernant le meurtre dans cette ville de Vu An Tuan, un étudiant vietnamien, le 13 octobre 2004, par de jeunes nationalistes russes. Or, comme ce fut le cas dans de nombreux autres procès de ce type en Russie, les jurés ont fait preuve d'une clémence affligeante en acquittant les accusés. Les cours d'assises russes ne reconnaissent presque jamais le caractère raciste de ce genre de crimes.
Ce fut aussi le cas dans l'affaire de l'agression d'une famille tadjike en février 2004 par une bande d'adolescents russes. Les agresseurs furent qualifiés de simples "hooligans", et aucun ne fut condamné pour la mort d'une fillette de 9 ans. De même, les quatre inculpés du meurtre d'un étudiant congolais en septembre 2005 ont été relaxés par les jurés.
Pour la chroniqueuse de Gazeta, Evguenia Sineva, les jurés qui se prononcés dans le meurtre de l'étudiant vietnamien ont réagi avec empathie à l'égard des "garçons qui se trouvaient sur le banc des accusés, et qui, bons ou mauvais, étaient avant tout les nôtres". [...]
Dans les colonnes de l'Ejenedelny Journal, la journaliste Ioulia Latynina revient pour sa part sur l'assassinat de sa consœur de la Novaïa Gazeta, Anna Politkovskaïa, "tuée en mission dangereuse", selon le jargon de la profession, alors que le meurtre a eu lieu dans l'immeuble où elle habitait à Moscou. C'est que, "sous la direction de Poutine, la Russie entière s'est transformée sans qu'on s'en aperçoive en zone dangereuse".
Libellés : Russie
février 07, 2007
Ouagadougou et Lefourba
Il y a un an, je venais d'arriver à Ouaga avec mes compères de Teranga.
On s'apprêtait à vivre une belle aventure, à rencontrer de sacrés personnages, à observer de beaux paysages, et à manger de la poussière...
Bon voyage à Max et Astrid qui repartent la semaine prochaine pour de nouvelles aventures, des litres de Coca anti-tourista, des chants locaux, de la dégustation de chien (eh oui!) et de dolo (bière locale), de nouveaux amis, et plein de souvenirs!
Der Nussnacker
Nous sommes hier allées voir le sublime ballet Casse-Noisette (Щелкунчик en russe), chorégraphié par Lev Ivanov (qui a aussi fait Le Lac des Cygnes), et dont la musique est signée Tchaïkovski (également Le Lac des Cygnes).Les musiques nous étaient familières, et il est amusant de savoir maintenant d'où elles viennent! Les costumes étaient splendides, et les danseurs très doués. Ce fut une très belle soirée. J'y retournerais bien mais c'était la dernière représentation!
Et maintenant, voilà ce que ça donne en images:
Libellés : Opéra
février 06, 2007
Soirée Arteum
L'Arteum, c'est une boîte de Dresde, sur la rive Nord de l'Elbe, un peu en hauteur.Mais l'Arteum, ce n'est plus vraiment Dresde, ce n'est plus l'Allemagne de l'Est, c'est un autre monde. On y croise en effet les fashion victims que je n'avais pas encore vues à Dresde, ceux que l'on surnomme les "aixois" chez nous dans le Sud. C'est une toute autre population que le Dresdois moyen! (By the way Marianne est officiellement Dresdoise maintenant, c'est écrit dans son passeport!)
Et ce sont des femmes derrière les platines lors des soirées Erdbeer Disco! Le prix d'entrée n'est pas non plus très local... On s'est tellement habitués aux soirées à deux francs six sous ici!
Cela dit, cela valait détour! On tentera éventuellement d'y retrouner le 17 pour une nouvelle soirée, avec en prime, des sushis à volonté (je vous le dis, c'est un autre monde)!
Libellés : Soirées
Le nouveau Brad...
Il s'apelle Florian David Fitz, il est acteur, il est allemand, et il est tout simplement craquant! (nb: il est déjà en fond d'écran sur mon ordi... le retour à l'adolescence!)
Prüfungen!
Alors ça y est, les exams ont commencé! Et ce jusqu'au 23 Février. Ca dure si longtemps car ici, il est inimaginable de passer deux épreuves dans la même journée... alors on en fait deux par semaine! Au moins, le rythme est cool, pas besoin de réviser longtemps à l'avance! Et en plus on révise plutôt tranquillement, comme par exemple dans les bars à chicha de Neuestadt (pas vrai Kiki?), ce qui je l'avoue n'est pas désagréable...
En photo, Mister Lewis, le responsable de la HTW de notre cursus, le Master IB (International Business).
Libellés : Université
