avril 25, 2007

 

St Basile


Car, après presque deux mois à Moscou, cela manquait sur ce blog...

 

Au revoir Boris


Sami et moi avons voulu voir hier soir le corps de Boris Elstine, reposant dans la cathédrale du Christ Sauveur.

Notre bonne volonté en a pris un coup quand, en sortant du métro, à 11 heures du soir, nous avons aperçu la queue. On se dit alors, que ça vaut quand même le coup d'attendre, car c'était un personnage historique. On commence à longer la queue, et on comprend vite que celle-ci fait en réalité le tour de la cathédrale... Les moscovites, munis de fleurs et de patience, attendent pour se recueillir devant la dépouille du premier président russe élu (juin 1991).

On s'est donc décidés pour une balade nocturne dans Moscou, car on ne s'en lassera jamais!

En photo, la queue devant St Sauveur.

avril 22, 2007

 

Mon périple tendant toujours plus vers l'Est...


Le lac le plus profond du monde (1700m), avec une longueur de 630 km et une largeur moyenne de 40 km, retenant 20% de l'eau douce mondiale sous forme liquide, représentant 260 fois le volume du Lac Léman, l'Oeil Bleu de la Sibérie ou la Perle de Sibérie, je suis, je suis.... Le Lac Baïkal!

Eh oui, après un changement d'emploi du temps, nous avons une semaine libre à occuper et rentabiliser! Alors pourquoi pas Irkoutsk, cible du voyage de Michel Strogoff de Jules Verne, et le proche Lac Baïkal...

Le voyage en transsibérien prenant quelques 80 heures jusque là-bas, nous décidons de prendre l'avion et de repousser la traversée de la Russie en train à une prochaine aventure.

En photo, les dimendions du Lac Baïkal par rapport à celles de la France.

 

Lénine comme sur un nuage...


Lénine au bout de la rue 'Leninski Prospekt', juste à côté de l'ambassade de France. La plupart des statues soviétiques sont maintenant entassées dans un parc, qu'il me reste à visiter.

 

Marseille représente!


(avec l'accent s'il vous plaît!)
Eh oui on étudie le marketing international ici!

 

La Place Rouge pendant la veillée de Pâques


De gauche à droite, le musée d'histoire de Moscou, la porte de la résurrection (avec St Georges, patron de Moscou) et le Goum (galerie marchande chic).

 

Flaques...





Dès qu'il pleut, je m'amuse. Ici à Tretiakovskaïa, pendant le week-end de Pâques.

Merci Anne-Lyse pour ta contribution, et pour la visite inattendue des ruelles de Moscou aux maisons introuvables...

avril 15, 2007

 

La pluie et le beau temps...



La météo est plutôt imprévisible à Moscou...
Mais cela semble se calmer pour le moment.

 

La manifestation de l'Autre Russie durement réprimée à Saint-Petersbourg

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-896367@51-890268,0.html


Au lendemain d'une manifestation à Moscou qui s'était soldée par plus de 170 arrestations, dont celle de l'ancien champion d'échec Garry Kasparov, le mouvement d'opposition L'Autre Russie a une nouvelle fois défié le pouvoir en organisant une manifestation anti-Poutine, le 15 avril, à Saint-Petersbourg.

La marche de dimanche qui a réuni près de 3 000 personnes a donné lieu à de violents affrontements avec la police, au moment où la manifestation se dispersait. "A la fin du meeting, on a invité les gens à partir calmement vers le métro mais les Omon [forces anti-émeutes] se sont jetés sur eux et ont commmencé à frapper (..) Cela s'est transformé en chasse à l'homme (...) Le pouvoir ne comprend que le langage de la force", a déclaré un des organisateurs, Maxime Reznik, cité par l'AFP.

ÉDOUARD LIMONOV ARRÊTÉ

Les policiers anti-émeutes ont plaqué au sol et frappé à coups de matraques des dizaines de manifestants. Au moins 150 personnes ont été arrêtées, d'autres ayant été interpellées avant même le rassemblement, pour les empêcher d'y participer.

Parmi les personnes embarquées par la police figurerait le dirigeant d'extrême gauche Edouard Limonov, chef du Parti national bolchevique (NPB) et ennemi juré du Kremlin. Ses militants, partisans d'actions violentes - comme le saccage du hall de l'administration présidentielle en décembre 2004 - sont régulièrement jugés et condamnés à la prison.

"LE RÉGIME DE POUTINE S'EN REMET À LA FORCE
"

Commentant la répression qui frappe l'opposition, Garry Kasparov - remis en liberté après s'être acquitté d'une amende d'environ 30 euros -, a déclaré sur CNN que "ces deux derniers jours ont montré que le régime de Poutine n'accorde plus d'attention à la légalité et s'en remet à la force brutale".

Des élections législatives sont prévues en décembre 2007 en Russie, avant la présidentielle de mars 2008 qui doit permettre de désigner le successeur de Vladimir Poutine. En l'état actuel de la législation, celui-ci ne peut pas constitutionnellement briguer un troisième mandat.

avril 05, 2007

 

A l'université de Moscou, la fronde des étudiants inquiète le pouvoir

Corruption des professeurs et propagande réactionnaire sont mises en cause.
http://www.liberation.fr/actualite/monde/245662.FR.php?rss=true
Par Lorraine MILLOT, Libération
QUOTIDIEN : jeudi 5 avril 2007
Moscou de notre correspondante

C'est un «Mai 68 russe» qui se prépare, ou une «révolution orange» sur le modèle de celle qui avait balayé le pouvoir en Ukraine l'hiver 2004, suppute déjà la presse russe. Depuis février, un groupe d'étudiants de la faculté de sociologie de l'université d'Etat de Moscou (MGU) ose défier son doyen, à coups de tracts et de pétitions internationales, dénonçant la «propagande réactionnaire et ultranationaliste» en vigueur à l'université.

«Le niveau de notre faculté est tombé pratiquement à zéro, résume Oleg Jouravliov, étudiant en troisième année et porte-parole de la sédition. Tous les professeurs un peu ambitieux ont été renvoyés ou ont démissionné ces dernières années. Aucun intervenant extérieur n'est invité. Un professeur censé nous faire un séminaire sur l'analyse de contenu, nous a avoué : "Je ne sais pas de quoi il s'agit, mais je vais bien imaginer quelque chose". Et en anthropologie, un professeur nous a demandé : "Qui est Lévi-Strauss ?"»
Petit interrogatoire. Grâce à Internet, où ils ont créé leur site (1), les rebelles se sont assuré le soutien de quelques grands universitaires étrangers, comme Michel Wieviorka, président de l'association internationale de sociologie, ou Irène Sokologorsky et Claude Frioux, bons connaisseurs de la Russie. Devant l'esclandre, le recteur de l'université et aussi la Chambre civique, créée par le Kremlin pour occuper le terrain de la société civile, ont promis d'examiner les problèmes soulevés par les étudiants. Mais discrètement, les frondeurs sont aussi soumis à de fortes pressions.
«J'ai été convoquée par un adjoint du recteur, flanqué d'un représentant des forces de l'ordre, qui m'a soumis à un vrai petit interrogatoire», raconte Marina, 19 ans, étudiante en deuxième année, encore toute secouée par l'épreuve. «Cet enquêteur savait par exemple que j'avais déjà participé à des actions pour la protection du lac Baïkal ou que j'avais un piercing dans la bouche. Il m'a demandé si mes parents ont d'autres enfants... Bref, il m'a fait peur», avoue l'étudiante.
Indifférents ou effrayés par ces mesures d'intimidation en tout genre, la plupart des 2 000 étudiants en sociologie de l'université de Moscou se sont bien gardés de rejoindre le mouvement. «Un tiers environ des étudiants nous soutiennent, mais plutôt passivement, par peur des représailles», estime Marina.
Payer la réussite. Par peur ou par paresse, la majorité des étudiants de sociologie préfèrent continuer à étudier, ou faire semblant, comme si de rien n'était : «C'est bien le problème que nous dénonçons, explique Marina. Dans notre faculté, il y a bien 40 % d'étudiants qui ne sont pas là pour étudier, mais pour recevoir un diplôme. Eux, évidemment, ne nous soutiennent guère.»
A la faculté de sociologie de la MGU, comme dans la plupart des facultés russes, il est encore possible de payer pour réussir l'examen d'entrée, obtenir de bonnes notes et le diplôme de sortie, racontent les frondeurs, qui voudraient aussi s'attaquer à ce problème de la corruption des enseignants. Sur quoi le mouvement peut-il déboucher : une grève des étudiants ? Une révolte contre le régime Poutine ? «Non, non, assure Oleg Jouravliov. Nous ne voulons pas une révolution politique, nous voulons une bonne formation.» Cette rébellion n'a rien à voir avec l'Autre Russie, le nouveau rassemblement de l'opposition russe qui s'est fédéré autour du champion d'échecs Garry Kasparov et cherche à multiplier les foyers de contestation, jure cet étudiant.
Désamorcer la crise. Très inquiètes de ces liens, les autorités n'en semblent pas moins résolues à étouffer ce mouvement. Et ce d'autant plus vite qu'il pourrait facilement se répandre à d'autres universités : «C'est la première fois que des étudiants expriment aussi bien leurs problèmes», observe Alexandre Adamski, membre de la Chambre civique, chargé de désamorcer la crise. «Mais ce n'est pas un hasard, poursuit Adamski, le mouvement est symptomatique de la crise de tout l'enseignement supérieur en Russie.»

(1) www.od-group.org

avril 03, 2007

 

Le monastère de Novodievitchi


Magnifique petit couvent au sud de la ville, transformé en musée pour l'émancipation de la femme au temps du soviétisme.

Les soeurs s'y sont réinstallées dans les années 1990s. C'est un vrain havre de paix au milieu de la bouillante ville de Moscou.

Classé monument de l'UNESCO.

 

St Sauveur


Simplement parce que la dernière fois, c'était sous la pluie, alors que le week-end dernier, on était sous un soleil radieux!

 

Le chocolat russe


Une marque populaire de chocolat ici est le "красныи октябрь", i.e. "Octobre Rouge". Son usine de production se trouve sur les rives de la Moskva, peu loin du Kremlin. C'était au départ une entreprise allemande, qui fut nationalisée en 1918 et rebaptisée. Elle a nourri le peuple soviétique, et connaît actuellement un regain de popularité, expliqué selon son directeur par une nostalgie de l'enfance soviètique ressentie par les Russes, comparable à la "Nostalgie" en Allemagne de l'Est.

En tout cas, ce chocolat contente merveilleusement mes papilles, et remplace le Ritter Sport allemand (qu'on trouve ici aussi très largement, mais je préfère savourer 'local'!)

L'usine va malheureusement être déplacée d'ici la fin de l'année vers l'extérieur de la ville, privant ses habitants de ses odeurs alléchantes lors des promenades en centre ville.

Pour les curieux: http://www.rferl.org/featuresarticle/2007/03/c6969bf1-24e6-489e-a214-5e5400e13654.html


 

Des contrastes moscovites...


Comme le prouve cette image, la ville de Moscou est pleine de contrastes. La superbe église de la Trinité à Nitkitniki, perdue dans une petite ruelle non touristique, se retrouve au milieu d'immeubles modernes. Cette église de quartier est la première à 5 bulbes (jusqu'à alors privilège réservé aux églises du Kremlin).
Elle n'est pas grande, très agréable, et joliment décorée (pas surchargée comme souvent). J'ai eu la chance d'assister à un baptème orthodoxe, où l'on verse de l'eau sur l'enfant, mais on lui coupe également une mèche de cheveux.


 

Il fait beau à Moscou!


Eh oui, le froid et la neige, on ne les a pas beaucoup vus à Moscou. La pluie et les flaques nous ont un peu pourri la vie les deux premières semaines (il faut s'imaginer des flaques partout, vraiment partout, étant donné que les routes et les trottoirs ressemblent à une piste à bosses ici), mais depuis, le soleil ne nous quitte plus, depuis plus de deux semaines.

Mais en plus de cela, alors qu'il a reneigé en France, ici il fait très très doux, comme par exemple un petit 14°C à une heure du matin dans les rues de Moscou...

Je tiens à préciser que c'est un printemps tout à fait extroardinaire pour la ville de Moscou. Alors on en profite!

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