mars 02, 2007
Mockba
(à prononcer "moskva")
Eh oui, nous voilà enfin dans la capitale russe. Ca fait 72 heures, et voici mes premières impressions.
Tout d'abord, c'est une ville énorme. On l'a survolée en avion en arrivant, la banlieue est très étendue. Le magasin IKEA ( икеа en russe, avec pour slogan "для вашего дома", soit pour la maison) se trouve à 90km, mais c'est comme si on était encore en ville.
Le métro moscovite est comparable à une fourmilière. Des tunnels souterrains très profonds dans tous les sens, beaucoup de monde, une grande queue pour l'achat des billets et pour prendre les escalateurs, des belles décorations imposantes, des métros toutes les minutes...
On observe aussi l'aisance des jeunes femmes dans la neige avec leurs talons aiguilles, le succès de Louis Vuitton, le nombre impressionnant de chapka et de manteaux en fourrure (il ne fait pas bon être un animal à fourrure en Russie!), le jeune âge de certains policiers...
Quant à l'université de Plékhanov, elle est aussi impressionnante. C'est un gros bâtiment (voir photo) plutôt vieux, et ses étudiants sont pour la plupart très chics! La place manque, et c'est la galère pour trouver une salle convenable pour chaque cours (hier nous avons eu cours dans le bureau d'un prof, sympa le téléphone qui sonne pendant le cours de 4 heures!). De nouveaux bâtiments sont en cours de construction. Et puis ses fameuses toilettes, enfumées par les étudiants qui ne veulent pas aller dehors pour fumer, avec ses toilettes à la turque, dans des conditions d'hygiène qui laissent à désirer... Heureusement notre dormitory (article à venir) n'est pas loin!
Et puis l'administration russe... il faut d'une part attendre de longs moments, se battre avec les russes qui veulent nous passer devant (pas facile de se défendre en russe!), et d'autre part ne pas essayer de comprendre sa logique. En effet, pour prolonger notre visa russe, il a fallu déposer des documents dans un premier bureau en échange d'un reçu (preuve que notre passeport est dans les mains de l'administration, en cas de contrôle des papiers), le faire tamponner dans un deuxième bureau (où la fille ne fait que ça, tamponner, à longueur de journée, mais attention elle a quand même trois tampons différents!), payer une partie à la banque, l'autre partie au service financier de l'université, ce qui se fait en passant dans trois bureaux (documents contre un reçu, signature, paiement...). Je pense que ça ne fait que commencer!
Tout d'abord, c'est une ville énorme. On l'a survolée en avion en arrivant, la banlieue est très étendue. Le magasin IKEA ( икеа en russe, avec pour slogan "для вашего дома", soit pour la maison) se trouve à 90km, mais c'est comme si on était encore en ville.
Le métro moscovite est comparable à une fourmilière. Des tunnels souterrains très profonds dans tous les sens, beaucoup de monde, une grande queue pour l'achat des billets et pour prendre les escalateurs, des belles décorations imposantes, des métros toutes les minutes...
On observe aussi l'aisance des jeunes femmes dans la neige avec leurs talons aiguilles, le succès de Louis Vuitton, le nombre impressionnant de chapka et de manteaux en fourrure (il ne fait pas bon être un animal à fourrure en Russie!), le jeune âge de certains policiers...
Quant à l'université de Plékhanov, elle est aussi impressionnante. C'est un gros bâtiment (voir photo) plutôt vieux, et ses étudiants sont pour la plupart très chics! La place manque, et c'est la galère pour trouver une salle convenable pour chaque cours (hier nous avons eu cours dans le bureau d'un prof, sympa le téléphone qui sonne pendant le cours de 4 heures!). De nouveaux bâtiments sont en cours de construction. Et puis ses fameuses toilettes, enfumées par les étudiants qui ne veulent pas aller dehors pour fumer, avec ses toilettes à la turque, dans des conditions d'hygiène qui laissent à désirer... Heureusement notre dormitory (article à venir) n'est pas loin!
Et puis l'administration russe... il faut d'une part attendre de longs moments, se battre avec les russes qui veulent nous passer devant (pas facile de se défendre en russe!), et d'autre part ne pas essayer de comprendre sa logique. En effet, pour prolonger notre visa russe, il a fallu déposer des documents dans un premier bureau en échange d'un reçu (preuve que notre passeport est dans les mains de l'administration, en cas de contrôle des papiers), le faire tamponner dans un deuxième bureau (où la fille ne fait que ça, tamponner, à longueur de journée, mais attention elle a quand même trois tampons différents!), payer une partie à la banque, l'autre partie au service financier de l'université, ce qui se fait en passant dans trois bureaux (documents contre un reçu, signature, paiement...). Je pense que ça ne fait que commencer!
